vendredi 16 octobre 2009

Interview de FloAting


Peux-tu te présenter ?


Je m'appelle Florian, je fais de la musique depuis un moment, je ne pourrai pas te dire depuis quand exactement mais ça fait quelques années.





D'où viens ton pseudo «Floating» ? A t'il une signification particulière ? Le « A » c'est pour le style ?

En fait ça vient du track de Jape remixé par D.I.M "Floating" à l'époque j'aimais beaucoup ce morceau, je le jouais beaucoup, et puis comme je m'appelle Flo, Floating... c'est plus venu d'un délire avec des potes à la base, et puis c'est resté... et le A oui c'est juste pour le style, j'ai été graffeur durant de longues années donc j'aime ce genre de trucs




As-tu effort discographique de prévu ?

Je bosse sur plusieurs projets pour l'instant, des remixes des compos, ca prend beaucoup de temps




Tu écoutes quoi comme musique ces temps ci ?

Dans ma caisse j'ai l'album de Soldout - The Cut qui tourne en boucle, je le trouve vachement bon, et la chanteuse est une cousine par alliance.
Je suis vachement branché Pharell Williams pour l'instant autant pour ses prods personnelles que sous N*E*R*D
J’écoute aussi du Britney Spears (sans blagues)
Sinon pour l'instant je redécouvre mes classiques de Hip-Hop
du Metallica aussi
Un peu de tout en fait...




Quels sont tes influences ?

Un peu de tout aussi!
A la base, j'ai découvert la musique électronique avec des artistes comme Vitalic (sous Dima), The Hacker, Justice (à l'époque de We are Your Friends, tu sais quand ça passait pas encore en radio :)), après ça tu prends tes marques parmi les artistes que tu découvres, en festivals, sur les blogs etc...
Mais quand je joue, je n'aime pas les sets "bateau" où du début à la fin tu restes à 129 bpm et tu colles bien gentiment tes tracks du dernier kick au premier du suivant.
J’aime que ca arrache, que tu passes de 89 bpm à 187, ça passe d'un Prodigy à un Chromeo, mais ça peut aussi virer au Limp Bizkit ou au M.O.P, j'aime le fait de réveiller les gens en leur éclatant un track dans la gueule auquel ils ne s'attendent pas du tout.





Comment s'est faite la rencontre avec Mashed Paper Klub ? Avez-vous des projets communs ?

J'ai rencontré d'abord la première moitié des MPK par un ami commun, à cette époque MPK n'existait pas encore, on a discuté musique, on s'est fait écouter des tracks et on s'est vite rendu compte qu'on aimait beaucoup de choses communes.
Ensuite j'ai rencontré la seconde moitié MPK sur qui j'avais beaucoup d'aprioris, au début on ne se parlait pas beaucoup, puis au fur et à mesure on s'est rapproché grâce à la musique je pense...
On a ensuite fait 2 remixes ensemble, Hools de Don Rimini, et RER D de Mustard Pimp
qu'apparemment les gens aiment beaucoup donc c'est cool!
Aujourd'hui les MPK ont ouvert un club à Bruxelles, "FIGHT KLUB", j'y suis résident, et je les aide car ils sont avant tout devenu des potes, et puis oui on a envie de faire bouger la scène électro bruxelloise, donc oui je pense que c'est un projet commun.





Dans le clip « Smash » on voit beaucoup de passage évoquant la violence, la haine (11 septembre, guerre du Vietnam etc...), aimes tu la violence ?

En fait ce clip a été réalisé "à notre insu " c'est un fan qui l'a fait et on est tombé dessus un peu par hasard, ça nous a fait évidemment super plaisir! Mais tout ça pour dire que nous n'avons rien décidé du contenu du clip, même si perso je le trouve mortel.
Je n'aime pas la violence en règle générale, je ne suis pas pour la guerre, et je ne trouve pas ça bandant de voir des avions s'exploser dans des tours.
Musicalement parlant, oui j'aime casser les règles, j'aime quand ça éclate, ça surprend, ne pas faire comme tout le monde, c'est justement une chose que j'avais en commun avec les mpk, ce ras le bol musical! Putain! On sortait et on entendait toujours les mêmes conneries hypppeeer formatées! je suis contre toutes ces tracks où on a écouté 12 secondes et on connait déjà toute la suite...
Maintenant, le but n'est pas de faire des trucs bruyants juste pour que ça "sonne trash"
Y'a toute une démarche et un état d'esprit derrière, je veux nourrir mes tracks, pas prendre un kick, un clap, et un synthé qui fait BRAAAA et puis c'est bon. On en voit de plus en plus, et ça me fait chier aussi




Comment composes-tu tes morceaux ? Quels logiciels utilises-tu ?

Ableton, et c'est composé à l'arrache, je fais pleins de trucs brouillons, ça part un peu dans tout les sens, au final j'essaie de structuré un maximum




Comment se passent tes concerts, comment le public réagi ?

Vachement bien! J'essaie toujours d'être innovant, de surprendre les gens, et le public réagis bien donc ça fait plaisir!
A mon dernier gig, des types tapaient, tiraient et sautaient tellement fort contre le dj-booth que mon pitch s'est décalé! Donc forcément quand le public réagit bien, t'as qu'une envie c'est de les éclater encore plus la fois d'après





Que penses-tu de la scène électro belge ?

C’est compliqué... Je pense qu'il y'a du très bon et du très mauvais
Il y'a des groupes qui tuent à mort, quand je pense à Soulwax, Goose, Waxdolls, etc, Putain! Je me dis qu'on a quand même du bon!
Maintenant, la scène m'a l'air assez divisée, y'a ceux qui font jouer que de la wobble, ceux qui font jouer que de la minimal, ceux qui font jouer que de la commerciale...
Je trouve ca triste, encore une fois on reste trop dans les règles, et les gens se regroupent de manière trop structure, comme en appartenance à un groupe
Et puis pour l'instant y'a cette grosse mode wobble que j'aime pas du tout et que tout le monde joue, donc j'ai une peu une position d'outsider par rapport à ça :p




Un dernier mot...

Sucer Danser de Oizo c'est de la daube et la chenille qui redémarre remixée par Douster, c'est la pire merde qui puisse exister sur cette terre
Sous-être


samedi 10 octobre 2009

Interview de Jacques et Daniel



Pouvez-vous vous présenter individuellement (parcours etc.)?

Daniel : Daniel Kentucky, vice champion du monde de curling en 1992 a Torronto et également membre des Claquettes Boys© ! Sinon je suis issu du milieu rock et je le vis plutot bien..

Jacques : En réalité je m'appelle Robin, ça c'est pour les fan's, qui se feront surement des fiches artistes en complement de leurs magazines "fan 2". Et pour que leur fiche soit complete, j'ajouterais que je suis né le 4 novembre 1989, le mur de berlin tomba 5 jours plus tard, pour dire à  quelle point ma naissance a boulversé le monde. Je suis étudiant en communication visuelle et j'aime la galette des rois.




Pouvez-vous présenter votre groupe ?

déjà tu te calmes c'est pas un groupe, c'est un duo ! tu veux pas non plus qu'on ait un chanteur et un bassiste non ? chez nous tout est virtuel !
Non sérieusement, on est deux, un maigre à lunette et un campagnard à cheveux longs. En gros, Daniel d'occupe des compos, et Jacques et le leader niveau mix et playlists. Il s'occupe aussi de la partie communication (flyers, logos, myspace, teaser videos...)




Vous aimez tant que ça le sky ?

oui, qu'y a-t-il de plus beau que le ciel ? l'immensité.. l'évasion...



Vous avez un trip sur les poneys ?

Double Zero à 18:45 min, s'en suivra effectivement un long trip sur les poneys en général, mais ce film débilissime en est le précurseur...





Comment décririez-vous votre musique ?

La plupart de nos prods sont influencés par les origines de celui qui compose (c'est à dire Daniel) : Le rock et le métal (avec une petite touche de Ragga Bigouden).




 Comment composez vous vos morceaux ?

 Daniel : je commence par un gros caca dans les cabinets. Ensuite je branche Reason et là c'est l'inspiration qui fait le reste. Ya plus de jours sans que de jours avec...



Quelles sont vos influences ?

Jacques : jusqu'à mes 14 ou 15 ans j'écoutais de tout et de rien, et puis j'ai "découvert" l'electro (je le met entre guillemets car je m'y interessait déjà) à 15 ans, donc là bon j'en suis pas fier mais je le cache pas non plus, mais j'ai commencé par l'electro-house, des trucs un peu club, très purs et très "ibiza" dans lesquels jme retoruvais pas entierement. Et puis c'est en 2005 que j'ai commencé a être colère. Je suis devenu violence parce que j'étais colère. On commence par la base : la clique ed banger, boys noize, etc et on finit par être très gore en ecoutant des trucs actuels comme Mashed Paper Klub, Gigi Barocco, IKKI, Blatta & Inesha, Sawgood... en gros en electro j'ai fait : electro-house -> electro rock -> electro clash -> fidget

Daniel :  Sarah Brightman & Hot Gossip - I Lost My Heart To A Starship 




Vous écoutez quoi comme musique (Mustard Pimp ?)?

Jacques : bah jvais pas faire le mec ouvert qui dit "de tout" car ça serait mentir. Le matin quand je part en cours à 7h (oui j'habite loin de bordeaux) je commence cash par des trucs que la plupart des gens accepteraient d'entendre à partir de minuit (Calvertron, Mustard Pimp, Sawgood, Gigi Barocco...). Cela étant dit j'ai enormément d'autres styles sur mon ipod mais de là à dire que cela reprséente autant d'importance que ma part d'electro... rien à voir

Daniel :  Sarah Brightman & Hot Gossip - I Lost My Heart To A Starship 




Pouvez-vous me parler de votre prochain EP ? Pourquoi l’avoir appelé Defected ?

Bah djà il sortira quand nem se sortira les doigts du cul (ou quand l'inspi lui reviendra).
Bon en gros le prochain EP (qu'on annonce depuis 4 mois comme des cons) il s'appelle Defected par rapport à notre premier morceau, Infected, qui parlait un peu de la venue d'un virus. Beh là on l'a niqué le virus. Enfin cela veut pas dire que notre musique est à son summum, mais en tout cas ça marque un cap entre ce qu'on faisait au début et ce qu'on fait maintenant. Cela étant dit, defected, ça veut rien dire je crois (à part peut etre le fait qu'on mange notre caca en toute inpunité)




Avez-vous d’autres projets en cours ?

Jacques : j'aimerais bien mettre fin à ma longue série de mois sans avoir reussi à évité d'avoir recours au touché rectal

Daniel : Remporter Les championnats du monde de curling 2012.




Comment se passent vos concerts ?

Selon un sondage de l'Insee,

"J'ai vomi dans mes mains la premiere fois" Barthelemy; Dordogne
"plus JAMAIS" Cindy; Rhône-Alpes
"3 overdoses d'eau dans la soirée, du jamais vu" Kevin; Meurte et Moselle (comment ça s'écrit ?)



Il y a une tournée de prévu ?

Bien sur... toujours partants pour une tournante



Un dernier mot...

Jacques : Joint de culasse

Daniel : turgescent

lundi 5 octobre 2009

Interview de Star Eyes





Could you please introduce yourself?



My name is Vivian. I DJ and produce under the name Star Eyes, and I'm one-fourth of the Trouble & Bass crew. I live in Brooklyn, New York, where the magic happens.


What does your nickname mean and where did it come from?
I learned to DJ when I was 15, and that's when I picked the name. It comes from this old breakbeat hardcore track (my favorite era of dance music) called "Star Eyes" by Cosmo & Dibs. The remix has a sample of a girl singing "I control the party," and that always appealed to me. I also used to wear a lot things with stars on them as a young raver.


How did you get where you are now?
Lots of hard work, some luck, many late nights, being crazy about music, making goals, keeping my head up, good friends, having a sense of humor, and never forgetting that you only live once.



May you describe your music?
My music as Star Eyes is a bit different than my DJ sets -- a lot of it is dance music, but my concept is "haunted house," mixing elements of goth, industrial, punk, and other things that I like musically and aesthetically with the current heavy bass sound. Lyrically, most of the stuff I'm writing is based around adventures, alternate universes, autonomous zones, ecstasy, agony, psychic drama, late nights, and what happens after the party is over. As a DJ, I would say things are a bit less serious. I like bass music (dubstep, grime, electro-house, Baltimore club, Miami bass) -- the dirtier and  sassier the better.



How did the audience reply on your music?
DJ-wise my goals are to make people dance, to make them feel as excited as I am, and hopefully expose them to some new things. That seems to be working pretty good. As for my own stuff, I got a really good response on my first EP, Disappear EP (Trouble & Bass). It helped that I got great remixes from Mikix the Cat, Dexplicit, Cardopusher, UFO!, and more. I think it surprised people to hear me singing. I was surprised as well. We'll see what people think of the next stuff!



How did you join Trouble & Bass and Syrup Girls?
Syrup Girls was started in the early 2000s by myself and DJ Siren. We had been playing a lot of drum & bass gigs together and wanted to do something that was specifically a duo and geared towards party-rocking and having a good time -- something not as hard, as serious, and as rule-driven as D&B was at that time. At the same time, we were liking a lot of two-step garage and breaks records coming out at that time and wanted to mix them with our influences from Miami bass, electro-boogie, 80s, and house. Siren opened a really popular bar called Home Sweet Home which is quite busy, so we rarely DJ together anymore, even though we still cause trouble. In 2005, Syrup Girls did a mix CD with Drop the Lime for Tigerbeat 6's Shotgun Wedding series (Vol. 4). That's how I met DTL. We discovered a mutual obsession with grime, bassline house, Fugazi, old-school rave, and espresso, and when he was putting together Trouble & Bass crew he asked me to be a part of it. We started throwing wild renegade parties at this underground bar in Brooklyn called Boogaloo and you know the rest!


Could you give me a list of your current favorite tracks ?
Drop the Lime: Set Me Free
Dave Nada: Apocalypse Theme (12th Planet & Flinch Rmx)
L-Vis 1990: United Groove
R1 Ryders: Rubberband
The Boogaloo Crew: Days Go By
The Distillers: Dismantle Me
Star Eyes: Happy Haus (UFO! Remix)
Kingdom: 26You
Mayster: Sorry I'm Late
Newham Generals: Pepper (AC Slater Remix)
Little Jinder: Youth Blood (Chateau LaTeuf Bass Remix)
Dre Skull feat. Vybz Kartel: Yuh Love
Plastician: Senate
X-Mal Deutschland: Orient



Are you currently working on any other original tracks?
Yeah I'm working on a remix for Hanuman (Sleazetone), my own stuff, and a new track called "Saving The Best" that I hope will be done soon.



What can we expect of you in the near future?
Madness.



Which tool do you use for producing your sounds?
I use Ableton, which is a great tool for laying things out and easy to get around, but I'm also trying to learn Logic; most of the people I'm working with use that and the sound quality is richer. Vocals I use a Shure mic or sometimes a Blueball USB mic. Ultimately, I would like to do some stuff with live bass and effects pedals.
How do you compose your sounds?
All different ways I guess but usually the melody is what grabs me first and makes me write something. But when you're making dance music, you usually start with the beats and the bass.
what do you think of american electro scene ?
I think it's really strong right now. America has a lot of great DJ/producers and promoters and it seems a lot of eyes are on what we're doing right now. I think the U.S. has contributed new influences to electro, dubstep, house, etc., and I think the American attitude has freed up a lot more DJs to play multiple genres within their set. Just New York itself has an amazing scene with so many really interesting, clever artists. It's nice to finally have a dialog with the UK, Europe, and the rest of the world about electronic music after so many years of us just watching what was being made in other countries.




Having played in many different venues, and countries, you must have some crazy or embarassing stories to go with it?
Sometimes it's hard to say what's crazy anymore. Here's one: Drop the Lime and I did a UK tour a few years back, and we ended up at an afterparty in Oxford, which is a nice university town. At 5 a.m., two drunk thugs busted the door down and beat up the three guys who lived in the house, all of whom were peaking on Ecstasy. People were running through the house screaming and bleeding, the cops came, and I had to hide the promoter's bag of E in the freezer and stand in front of it. Then we went back to the hotel and watched House Party 2.



If you have some final words to add, please do it here.
Make your own reality.





Picture credits : Shawn Brackbill (with the pink boots), Adam Schneider (with the skull)

vendredi 25 septembre 2009

Interview du groupe Doctor Livingstone


Pouvez-vous vous présenter individuellement (parcours etc.)?

Bonjour je m’appelle Patrice, je suis le seul membre restant du « groupe » tous les autres sont décédés.




Pouvez-vous présenter votre groupe ?

Nous existons, mourons puis renaissons à peu près tous les ans depuis une décennie. Début 2008 nous avons eu le privilège de sortir notre dernier album sur Overstage Imperator Productions. Nous avons donc fait quelques concerts, suite à quoi nous avons décidé de ne pas renouveler l’expérience et de dissoudre le groupe, sauf si on nous propose du pognon. Voilà, le prochain album devrait sortir vers le mois de mai sur BMG ou Warner, on hésite toujours, mais je pense que nous finirons par le sortir sur un petit label indé, histoire de rester intègres.



D’où viens le nom du groupe (Dr Livingstone) ? Est-ce une allusion au groupe Dottor Livingstone ?

Non, aucune allusion au groupe Dottor Livingstone, le nom vient d’une mauvaise blague issue d’une mauvaise bd, quelque chose comme ça… Tout le monde rit de notre patronyme, c’est donc parfait.



Comment décririez-vous votre musique ?

De manière dithyrambique.



Quels thèmes abordez-vous dans vos textes ?

Nous vénérons Satan et les hommes, nous défendons farouchement le parti communiste juif, le mouvement homophobe jésuite afghan gay et les écologistes pollueurs capitalistes brûleurs d'églises . Tous ces thèmes nous abordassions dans nos textes.



Quelles sont vos influences ? Dillinger Escape Plan ? Converge ?

Tous les groupes qui font 609987 riffs à 3456997654 notes par morceau et dont on ne retient absolument rien, sont effectivement des groupes qui nous influencent.
Plus sérieusement, je n’aime pas du tout Dillinger, mais j’aime assez Converge, même si je n’ai pas écouté leurs deux derniers albums, et qu’au bout de trois morceaux j’éteins ma chaîne (ou deezer), je dois avouer que dans leur genre ils sont très bons. Cependant il y a des groupes qui m’ influencent mille fois plus que Converge ou tout autre groupe étiqueté hardcore.



Vous écoutez quoi comme musique ?

Je n’écoute pas de musique, tu vois, je la ressens, je la reçois, tu vois, je la vis et je la laisse prendre le contrôle de tout mon esprit et de mes sens. Puis je la transmets sous forme d’une énorme boule d’énergie et d’amour infini aux gens sensibles à la beauté, la vraie beauté, aux gens comme moi qui, peuvent vivre et partager surtout, ces moments de transcendance ultime. C’est ça la musique tu vois, on l’écoute pas, on la laisse nous écouter et nous transporter.



Vous avez l’air d’avoir un penchant pour le second degré (ce penchant est aussi constatable dans le groupe Moshpit), que pensez vous des groupes qui se prennent trop au sérieux ?

Je n’ai jamais réfléchi à la question. J’ai, cependant, un penchant pour l’argent.



Comment se passent vos concerts ? Comment le public réagi ?

Je n’ai plus trop le temps de faire des concerts avec Doctor Livingstone; en ce moment je suis trop occupé à claquer tout le fric que j’ai gagné grâce aux ventes du précédent album. Je suis soit sur mon porte avion décore par Dior, soit dans ma villa en or plaqué à Acapulco, soit dans ma piscine olympique suspendue de mon palais à Dubaï à débattre sur la pauvreté et les inégalités dans le monde. Quand j’aurai cramé toutes mes royalties, c'est-à-dire dans 789765 ans, peut être que je repenserais à faire des tournées dans des bars ou des caves humides.



Avez-vous d’autres projets en cours ?

Je compose actuellement pour Madonna, je produis le prochain Britney Spears, je donne des cours de chant à Elvis Presley et je fais le son du prochain David Guetta.


Un dernier mot...

Support your local underground scene !

mercredi 23 septembre 2009

Interview du groupe Payday


Pouvez-vous vous présenter individuellement (parcours etc.)?
Bandanarbre, directeur financier d'un gros groupe d'assurance suisse.
Diplômé de Sup de Co Montpellier en 2002, il a travaillé pour de petites sociétés d'un noyau dur de la finance (Hope & Commit, Illegal Process..), a coopéré avec des instances associatives locales et continue encore discrètement, compte tenu de son statut social. Il siège actuellement au conseil d'administration de Dr Livingstone Corp. à titre honorifique.


Frédébile: trader et animateur sur Bloomberg TV.
Sorti de l'ESSEC Cergy-Pontoise en 1999, il intègre aisément le milieu corporatiste Montpelliérain, grâce à son père. Les contrats défilent pour ce jeune trader talentueux à l’ascension fulgurante. Les meilleures entreprises se paient ses services, et il se voit finalement officier à Wall Street pour Marvin USA, et à la bourse de Paris pour Superbeatnik, avant de se faire remarquer par la célèbre chaîne pour ses talents d’orateur.  
Saminable: directeur des ressources humaines chez KTO TV
Enfant prodige de l’ingénierie des matériaux, il démarre en tant qu’ingénieur des ponts et chaussées, accompli de monumentaux ouvrages, mais tente une reconversion. Il est l’un des deux Chanceliers conseillers Suprêmes de la loge maçonnique Montpelliéraine, et abuse de ses relations pour intégrer le show-business.


Vinsanglier: comptable de Madoff (2002-2008) et bras droit d'Arbre.
Enfant d’agriculteur, il travailla dans une mine de souffre jusqu’à ses 14 ans. Il prit sa revanche en s’enfuyant de sa Charente natale et vint réclamer l’asile politique. Superbeatnik France le prit sous son aile, et il grimpa les échelons, non sans mal, grâce à la soif de vaincre qui fait aujourd’hui sa réputation. A trempé dans de  sombres histoires de corruption, étouffées par non-lieu, probablement grâce à Saminable…




Pouvez-vous présenter votre groupe ?
Des requins de la finance, des passionnés de chiffres. On embrase les livres de comptes.




D’où  viens le nom du groupe (Payday) ?
Le 3 Février 2006, on venait tous de toucher nos stock options, Cela semblait naturel de monter un groupe appelé comme ça.




Le dessin sur la pochette de votre album « Yes Week-end » est énigmatique (des hommes pendus avec têtes d’animaux, de mégaphones), de plus on peut y lire « just do it, yes we can », qui j’imagine, est une allusion à la marque à la virgule, et à l’actuel président des Etats-Unis d’Amérique. Pouvez-vous nous en dire plus ?


Nous voulions un slogan efficace pour la prochaine campagne, proche du peuple, alors on a embauché les pontes en matière de communication. J'espère qu'on se verra pas assignés en justice, sinon notre département juridique risque d'avoir les nuits longues!
Pour l’artwork, nous avons puisé dans notre bibliothèque, exclusivement constituée de pièces uniques rachetées à d’éminents historiens et conservateurs américains de la guerre de Sécession. Malgré nos réussites sociales respectives, nous n’oublions pas d’enfoncer des portes ouvertes. Nous sommes  contre l’esclavagisme, la famine, les idées reçues, la pensée unique, les maladies, et les enfants.




Quels thèmes abordez-vous dans vos textes ?


Dieu notre chef et ses belles tenues, le milieu hospitalier psychiatrique, l’armée et son infinie finesse, notre mégalomanie, les murs, la bourse et tous les tracas qu'elle nous cause… des sujets dans le vent.




Vous écoutez quoi comme musique ?
De Mississipi John Hurt à An albatross, des Who à Oxes, des Misfits aux Svinkels, de Shellac à 31 Knots, de X-Or à Shub… noise, rock, hardcore, blues du delta, rock dur,  hip-hop, folk, pop… la liste serait trop longue, et de toutes façons non exhaustive.



Comment se passent vos concerts ? Comment le public réagi ?


Vinsanglier casse le matériel, Frédébile et Bandanarbre jouent la finale de Rolland-Garros 1992, et Saminable fait l’arbitre.
Chez nous, comme c’est le comité d’entreprise qui fait office de public, il nous rend l’énergie qu’on lui donne sinon , on lui coupe les vivres. A l’extérieur, ça dépend des comités des fêtes locaux. Je t’invite à demander aux gens qui nous on vus, je me sens pas de parler pour eux.




 Un dernier mot...
On était les dernières personnes à qui poser ces questions. Merci à toi de t’être intéressé à nous quand même, merci à tous ceux qu’on aime, ceux qui nous ont fait jouer, ceux qui viennent remplir(ou pas) les salles de concerts…

dimanche 20 septembre 2009

Interview du groupe King's Fool



Pouvez-vous vous présenter individuellement (parcours etc.)?

Brice Blanloeil 27 ans monteur vidéo, guitariste, chanteur, et compositeur du groupe avec J-S.

Niveau formation musicale, be rien. J'ai appris tout seul, ce qui est à la fois un avantage et un inconvénient à mon avis. Mais je m'y mettrais un jour, il faut! Au moins pour J-S qui essaye depuis deux ans de me parler un langage qui m’est inconnu.

Jean-Sébastien Viot, guitariste, chanteur, pianiste, compositeur et je m'intéresse beaucoup aux techniques d'enregistrement. Je suis également étudiant en chirurgie-dentaire.


Pouvez-vous présenter votre groupe ? 

Brice:

King's Fool a été créé y a deux ans (2007) par J-S et moi.

On est pote depuis le lycée (Saint-Genès), on faisait tout les deux de la zic de notre coté mais on a mis 8 ans à se dire qu'on pourrait essayer de faire un truc ensemble. Un jour, il m'a dit de passer chez lui avec ma gratte et on a enregistré une impro intitulée "Garcia is not Dead".Bon, c'était plutôt dégueulasse comme premier jet mais on a persévéré quand même. Finalement, on est parti sur une compo (Being a Memory) que j'avais écrite depuis longtemps et ça a fonctionné. J-S a de très bons goûts en matière de créations de sons, sûrement parce qu'il écoute de la bonne zic depuis tout petit et parce que, tout simplement, il est inventif. Donc il a vraiment apporté beaucoup de chose à la compo et j'ai bien vu à ce moment là l'intérêt de la complémentarité dans un groupe.

Js : Ouais ben j'ai pas grand chose à ajouter là.



D’où viens le nom du groupe ?

Js:

Je sais plus. Je crois que c'est Brice qui l'a trouvé.

Brice:

C'était assez difficile de trouver à la fois un nom de groupe qui nous plaisait sur le long terme et qui soit libre (merci myspace). King's Fool alliait une idée d'importance et de sérieux avec du ridicule, ça nous a plu. Depuis Js l’a tatoué sur son pectoral gauche.



Comment décririez-vous votre musique ?

Js:

Pop atmosphérique un truc comme ça. Avec des petits côté shoegaze de temps en temps.

Brice:

Oufff je sais pas shoegaze/postrock mais ce qu'on veut vraiment, c'est évolué, s'orienter vers des styles différents comme Phillippe Risoli a su le faire par exemple...Après y a des groupes qui se débrouillent très bien en restant dans un même style. C'est juste qu'on a tendance à s'ennuyer quand on sent que l'on refait la même chose.



Quels groupes ou artistes vous influencent le plus ? (Darth Vader ?)

JS:

Quand on a commencé j'avais une vision assez "ample" de ce que je voulais faire. Très ambiant, avec beaucoup de reverb, delay, des trucs comme ça. Un mur du son. Je pourrais citer My Bloody Valentine, I Love You But I've Chosen Darkness, Sigur Ros, Drop Nineteens, Amusement Parks On Fire, Jesu, Ride, Slowdive, etc... Mais j'écoute plus trop ça maintenant, et ce ne sont plus forcément des groupes qui m'influencent. Du moins je crois.


Brice:

Ouai les influences, c'est toujours compliqué. Chaque membre a ses propres influences qui, de plus, sont très variées. Puis, faut le dire, ça intéresse pas grand monde, donc on a préféré mettre quelque chose qui n'avait rien à voir sur le site (d’où le Darth Vader).

Mais bon, par rapport aux titres dispos sur internet, on peut dire qu'on est influencé par les Beatles, My Bloody Valentine, Sigur Ros, Radiohead, Spacemen 3, U2....

Après, c'est sur quand on débarque avec une compo, on se dit pas « tiens j'ai envie de faire une chanson à la Tom York ou à la Damon Albarn ». Mais c'est pas si simple que ça. Y a les influences inconscientes qui sont là quoi qu'on en dise. Un amoncèlement de choses qu'on a écouté depuis tout petit.



Vous écoutez quoi comme musique ?

Brice:

Cette année, j'ai beaucoup aimé le dernier Animal Collective, Indian Jewelry et Lotus Plaza. Dans les groupes plus "classiques" j'aime les Beatles, Prince, Korn, A Tribe Called Quest, Amon Tobin, Cypress Hill, Sufjan Stevens....

Après c'est la course à la culture, je passe mon temps sur internet à chercher des nouveaux groupes récents et anciens.

JS:

En ce moment, surtout de l'ambiant (July Skies, Bola, Tim Hecker...), des trucs indie à la Deerhunter, Notwist, The war on drugs, et des vieux trucs comme Sonic Boom. Mais bon, ça change pas mal selon les jours et les découvertes quotidiennes sur Pitchfork.



Quels thèmes abordez vous dans vos textes ?

JS:

En général ça parle de relationnel, d'échecs, de filles. Enfin bon, tous ces sujets qui nous touchent quand on a quinze ans ^^.

Brice:

C'est vraiment selon le moment, l'humeur. Donc ça peut pleurnicher sur des filles, être content qu'il fasse beau... la vie quotidienne quoi...c'est assez thérapeutique en fait.

J'essaye de pas trop me répéter et de parler de sujets variés. J'attache beaucoup d’ importance à parler de choses que j'ai vécues. Ca a le mérite d'être authentique, ça triche pas et au moins je sais de quoi je parle.

Pour en revenir aux textes du groupe, c'est pas évident de se livrer comme ça mais on a une astuce : l'anglais et beaucoup de reverb sur les voix.



Comment se passe la composition de vos chansons?

Js:

J'en sais rien du tout. A chaque fois, j'ai l'impression de repartir de zéro, de ne rien savoir, de devoir tout réapprendre. C'est à la fois flippant et assez galvanisant. Brice amène une compo guitare chant et j'essaie de broder dessus, de rajouter les instruments, etc... Si c'est une compo à moi je l'enregistre et la soumets à Brice qui me conseille, propose des trucs, etc... Les compos deviennent bicéphales à la fin.


Brice:

Ca a toujours été un étrange procédé. Je crois que c'est assez basé sur l'ambiance dans laquelles je suis au moment de jouer. Je me pose, je joue et ça vient ou pas. Quand une chanson me motive, elle me renvoie surtout des images, des couleurs, des impressions qui me plaisent. Donc en gros, une musique me fait tripper quand son visuel me plaît.

Je sais pas si c'est l'influence de l'audiovisuel, mais je conçois pas vraiment de bosser seulement en solo. Quand j'arrive avec ma compo, c'est juste un squelette et j'aime que les autres apportent des idées dessus.

Pour les enregistrements, Js ou moi débarquons avec la compo, on la bosse à deux, on écrit les paroles en un quart d'heure et on enregistre sur son minitel. Ensuite on la bricole jusqu'à ce que ça devienne à peu près audible.

Enfin, on fait semblant de s'intéresser à l'avis des autres membres du groupe et on bosse la compo en répet.



Avez vous un effort discographique de prévu ?

Brice:

On a sorti une maquette l'an dernier de 10 chansons (48 min) qui s'intitule "Surrounded by Fools". Le titre vient d'une phrase de MCUD (Hep P.E) "i'm not surprised the illuminati had to keep it secret, i'm surrounded by fucking idiots".On a juste rajouté "Fools" pour rappeler le nom du groupe.

Actuellement, on prépare un E.P qui devrait amorcer les nouvelles orientations du groupe notamment par l'apport de pistes électroniques et l’achat d’un berger allemand.

Js : Ben pareil



Avez-vous d’autres projets en cours ?

Brice

J'ai commencé un projet qui se veut une être une collaboration avec différents musiciens/copains (www.myspace.com/misfitsofscienceproject).

Je continue également à écrire et tourner des courts métrages régulièrement (www.dailymotion.com/munkydinamikblast)

Js:

Je joue dans Black Liquid Death (Guitare, Chant, Ordis) (www.myspace.com/blackliquiddeath), et j'ai ma page perso : Bipolar Carnival (www.myspace.com/twilightinsane)



Il y a une tournée de prévu ?

Wembley 2010



Un dernier mot...

Lubéron

lundi 14 septembre 2009

Interview de Costello




Peux-tu te présenter ?

Oui, moi c’est Costello, je suis DJ/producteur sur Bordeaux signé sur plusieurs labels dont Plasmapool et Erase records pour lesquels j’ai remixé entre autres des gens comme Missill, Dilemn, Stereoheroes ou Aaren San et sorti quelque EP’s.



D’où viens ton pseudonyme (Costello) ?

D’un film de série B des 90’s (vous me croyez ou non).



Qu’est-ce qui t’as poussé à devenir producteur après avoir été DJ ?

La soif de créer de l’unique, mon propre son. C’est orgasmique de pouvoir faire danser les gens sur sa propre musique.



Comment décrirais-tu ta musique ?

Un mélange d’électro, de house et de breakbeat (un peu fidget ?).



Ca te fait quoi de voir tes morceaux passer sur la BBC ?

Ca me fait quoi?? J’étais comme un gosse quand j’ai entendu ça!! Ca fait un petit moment que je suis dans le son et quand je franchis des étapes comme celle ça, j’ai pas d’autres choix qu’être heureux et fier.



Quelles sont les sons que tu aimes écouter ces temps-ci ?

Dernièrement je me suis avalé les 2 albums de Chinese Man puis celui de Buraka Som Sistema.

Sinon en ce moment j’adore Shinichi Osawa, Ratatat, Kid Cudi, Foamo, Modeselektor…



As-tu des projets en cours ?

Ouiiiiiii, trop même!! J’ai plusieurs nouveaux EP en préparation, des remixes pour Stereoheroes, Aaren San, Access Denied qui doivent sortir très bientôt.

Un nouveau featuring avec Ninelives Cat, ce qui va faire un big EP je pense. Ensuite je commence à tourner avec mon tout nouveau live dès octobre 2009.



Comment se passent tes concerts ? Comment le public réagi ?

Biiiiiien !! En général, ça se grimpe dessus, ça vomit, ça gueule. Mes sons je les fais pour engendrer ce type de situation. Si les gens dégoupillent, c’est que j’ai bien fait mon taf.



Quelle est selon toi la bonne façon d’approcher la « culture »?

S’intéresser à tout. Discuter, échanger, s’informer, lire, écouter…



Un dernier mot...

COSTELLO

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