Pouvez-vous vous présenter individuellement (parcours etc.)?
Bandanarbre, directeur financier d'un gros groupe d'assurance suisse.
Diplômé de Sup de Co Montpellier en 2002, il a travaillé pour de petites sociétés d'un noyau dur de la finance (Hope & Commit, Illegal Process..), a coopéré avec des instances associatives locales et continue encore discrètement, compte tenu de son statut social. Il siège actuellement au conseil d'administration de Dr Livingstone Corp. à titre honorifique.
Frédébile: trader et animateur sur Bloomberg TV.
Sorti de l'ESSEC Cergy-Pontoise en 1999, il intègre aisément le milieu corporatiste Montpelliérain, grâce à son père. Les contrats défilent pour ce jeune trader talentueux à l’ascension fulgurante. Les meilleures entreprises se paient ses services, et il se voit finalement officier à Wall Street pour Marvin USA, et à la bourse de Paris pour Superbeatnik, avant de se faire remarquer par la célèbre chaîne pour ses talents d’orateur.
Saminable: directeur des ressources humaines chez KTO TV
Enfant prodige de l’ingénierie des matériaux, il démarre en tant qu’ingénieur des ponts et chaussées, accompli de monumentaux ouvrages, mais tente une reconversion. Il est l’un des deux Chanceliers conseillers Suprêmes de la loge maçonnique Montpelliéraine, et abuse de ses relations pour intégrer le show-business.
Vinsanglier: comptable de Madoff (2002-2008) et bras droit d'Arbre.
Enfant d’agriculteur, il travailla dans une mine de souffre jusqu’à ses 14 ans. Il prit sa revanche en s’enfuyant de sa Charente natale et vint réclamer l’asile politique. Superbeatnik France le prit sous son aile, et il grimpa les échelons, non sans mal, grâce à la soif de vaincre qui fait aujourd’hui sa réputation. A trempé dans de sombres histoires de corruption, étouffées par non-lieu, probablement grâce à Saminable…
Pouvez-vous présenter votre groupe ?
Des requins de la finance, des passionnés de chiffres. On embrase les livres de comptes.
D’où viens le nom du groupe (Payday) ?
Le 3 Février 2006, on venait tous de toucher nos stock options, Cela semblait naturel de monter un groupe appelé comme ça.
Le dessin sur la pochette de votre album « Yes Week-end » est énigmatique (des hommes pendus avec têtes d’animaux, de mégaphones), de plus on peut y lire « just do it, yes we can », qui j’imagine, est une allusion à la marque à la virgule, et à l’actuel président des Etats-Unis d’Amérique. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Nous voulions un slogan efficace pour la prochaine campagne, proche du peuple, alors on a embauché les pontes en matière de communication. J'espère qu'on se verra pas assignés en justice, sinon notre département juridique risque d'avoir les nuits longues!
Pour l’artwork, nous avons puisé dans notre bibliothèque, exclusivement constituée de pièces uniques rachetées à d’éminents historiens et conservateurs américains de la guerre de Sécession. Malgré nos réussites sociales respectives, nous n’oublions pas d’enfoncer des portes ouvertes. Nous sommes contre l’esclavagisme, la famine, les idées reçues, la pensée unique, les maladies, et les enfants.
Quels thèmes abordez-vous dans vos textes ?
Dieu notre chef et ses belles tenues, le milieu hospitalier psychiatrique, l’armée et son infinie finesse, notre mégalomanie, les murs, la bourse et tous les tracas qu'elle nous cause… des sujets dans le vent.
Vous écoutez quoi comme musique ?
De Mississipi John Hurt à An albatross, des Who à Oxes, des Misfits aux Svinkels, de Shellac à 31 Knots, de X-Or à Shub… noise, rock, hardcore, blues du delta, rock dur, hip-hop, folk, pop… la liste serait trop longue, et de toutes façons non exhaustive.
Comment se passent vos concerts ? Comment le public réagi ?
Vinsanglier casse le matériel, Frédébile et Bandanarbre jouent la finale de Rolland-Garros 1992, et Saminable fait l’arbitre.
Chez nous, comme c’est le comité d’entreprise qui fait office de public, il nous rend l’énergie qu’on lui donne sinon , on lui coupe les vivres. A l’extérieur, ça dépend des comités des fêtes locaux. Je t’invite à demander aux gens qui nous on vus, je me sens pas de parler pour eux.
Un dernier mot...
On était les dernières personnes à qui poser ces questions. Merci à toi de t’être intéressé à nous quand même, merci à tous ceux qu’on aime, ceux qui nous ont fait jouer, ceux qui viennent remplir(ou pas) les salles de concerts…
Bandanarbre, directeur financier d'un gros groupe d'assurance suisse.
Diplômé de Sup de Co Montpellier en 2002, il a travaillé pour de petites sociétés d'un noyau dur de la finance (Hope & Commit, Illegal Process..), a coopéré avec des instances associatives locales et continue encore discrètement, compte tenu de son statut social. Il siège actuellement au conseil d'administration de Dr Livingstone Corp. à titre honorifique.
Frédébile: trader et animateur sur Bloomberg TV.
Sorti de l'ESSEC Cergy-Pontoise en 1999, il intègre aisément le milieu corporatiste Montpelliérain, grâce à son père. Les contrats défilent pour ce jeune trader talentueux à l’ascension fulgurante. Les meilleures entreprises se paient ses services, et il se voit finalement officier à Wall Street pour Marvin USA, et à la bourse de Paris pour Superbeatnik, avant de se faire remarquer par la célèbre chaîne pour ses talents d’orateur.
Saminable: directeur des ressources humaines chez KTO TV
Enfant prodige de l’ingénierie des matériaux, il démarre en tant qu’ingénieur des ponts et chaussées, accompli de monumentaux ouvrages, mais tente une reconversion. Il est l’un des deux Chanceliers conseillers Suprêmes de la loge maçonnique Montpelliéraine, et abuse de ses relations pour intégrer le show-business.
Vinsanglier: comptable de Madoff (2002-2008) et bras droit d'Arbre.
Enfant d’agriculteur, il travailla dans une mine de souffre jusqu’à ses 14 ans. Il prit sa revanche en s’enfuyant de sa Charente natale et vint réclamer l’asile politique. Superbeatnik France le prit sous son aile, et il grimpa les échelons, non sans mal, grâce à la soif de vaincre qui fait aujourd’hui sa réputation. A trempé dans de sombres histoires de corruption, étouffées par non-lieu, probablement grâce à Saminable…
Pouvez-vous présenter votre groupe ?
Des requins de la finance, des passionnés de chiffres. On embrase les livres de comptes.
D’où viens le nom du groupe (Payday) ?
Le 3 Février 2006, on venait tous de toucher nos stock options, Cela semblait naturel de monter un groupe appelé comme ça.
Le dessin sur la pochette de votre album « Yes Week-end » est énigmatique (des hommes pendus avec têtes d’animaux, de mégaphones), de plus on peut y lire « just do it, yes we can », qui j’imagine, est une allusion à la marque à la virgule, et à l’actuel président des Etats-Unis d’Amérique. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Nous voulions un slogan efficace pour la prochaine campagne, proche du peuple, alors on a embauché les pontes en matière de communication. J'espère qu'on se verra pas assignés en justice, sinon notre département juridique risque d'avoir les nuits longues!
Pour l’artwork, nous avons puisé dans notre bibliothèque, exclusivement constituée de pièces uniques rachetées à d’éminents historiens et conservateurs américains de la guerre de Sécession. Malgré nos réussites sociales respectives, nous n’oublions pas d’enfoncer des portes ouvertes. Nous sommes contre l’esclavagisme, la famine, les idées reçues, la pensée unique, les maladies, et les enfants.
Quels thèmes abordez-vous dans vos textes ?
Dieu notre chef et ses belles tenues, le milieu hospitalier psychiatrique, l’armée et son infinie finesse, notre mégalomanie, les murs, la bourse et tous les tracas qu'elle nous cause… des sujets dans le vent.
Vous écoutez quoi comme musique ?
De Mississipi John Hurt à An albatross, des Who à Oxes, des Misfits aux Svinkels, de Shellac à 31 Knots, de X-Or à Shub… noise, rock, hardcore, blues du delta, rock dur, hip-hop, folk, pop… la liste serait trop longue, et de toutes façons non exhaustive.
Comment se passent vos concerts ? Comment le public réagi ?
Vinsanglier casse le matériel, Frédébile et Bandanarbre jouent la finale de Rolland-Garros 1992, et Saminable fait l’arbitre.
Chez nous, comme c’est le comité d’entreprise qui fait office de public, il nous rend l’énergie qu’on lui donne sinon , on lui coupe les vivres. A l’extérieur, ça dépend des comités des fêtes locaux. Je t’invite à demander aux gens qui nous on vus, je me sens pas de parler pour eux.
Un dernier mot...
On était les dernières personnes à qui poser ces questions. Merci à toi de t’être intéressé à nous quand même, merci à tous ceux qu’on aime, ceux qui nous ont fait jouer, ceux qui viennent remplir(ou pas) les salles de concerts…
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