samedi 10 juillet 2010

Interview du groupe Sofy Major

Pouvez-vous vous présenter individuellement (parcours etc.)? 
Mathieu, je joue de la basse et je chante dans Sofy major depuis 3 ou 4 ans je pense. En dehors des heures passés dans notre local de répétition à écouter un métronome et à fumer des cigarettes, j'habite au Raymond Bar, je participe activement à la vie du lieu. J'organise des concerts depuis 5 ou 6 ans, essentiellement de la Noise, du Hardcore et du Metal indé. A part ça, j'essaye de gagner ma vie (c'est pas gagné) en tant que gérant d'une boîte de location de tourvans et je conduis des groupes en France et en Europe. Sans ça, Seb joue de la guitare, il est charrette et jouait il y a quelques années dans un groupe qui s'appelle Electric Vein (il ne veut pas admettre que c'était un rip-off de Bluetip), et Croate joue de la batterie, il joue aussi dans Radio Maquis interviewé plus bas sur ce même blog.

Pouvez-vous présenter votre groupe ? Comment vous-êtes vous rencontrés ?

Sofy Major existe depuis 4 ou 5 ans, je ne me rappelle plus, tous les musiciens du premier line-up n'y sont plus, je suis arrivé après. On doit approcher la centaine de concerts après 4 tournées dans presque tous les pays européens. Après d'innombrables changements de line-up, tout le monde s'est retrouvé habitant au Raymond Bar, un lieu autogéré primordiale à Clermont-Ferrand, on a logiquement continué à bosser là-bas en formation power trio.



D’où viens le nom du groupe (Sofy Major) ?
Aucune idée, il paraîtrait que je suis arrivé dans le groupe et que j'ai compulsivement viré tout les musiciens d'origine, du coup on ne sait pas.  


Comment composez-vous vos morceaux ?

On a adopté un système qui semble nous correspondre. On boit beaucoup de bières pendant quelques jours, on passe par des phases de bipolarités extrêmes et ensuite la composition peut commencer. Deux à trois fois par semaine pendant 3 heures, on amène des riffs, on se prend énormément la tête sur les structures des morceaux, les breaks... C'est un processus qui me paraît efficace, ça nous permet d'avoir une quinzaine de morceau par an, de les sélectionner pour le live et pour les disques. Ça a été le cas pour cette longue session d'enregistrement que nous avons fait il y a un mois pour notre prochain disque. D'autant plus qu'on jouait gros en sollicitant Andrew Schneider pour le mix (Unsane, Made Out of Babies, etc...) et Nick Zampiello au Master, il fallait vraiment que tout soit nickel. C'est Laurent Saussol un excellent ami qui s'est occupé des prises de son, et je pense que le disque au final est plutôt pas mal. C'est vrai qu'on a pas mal évolué dans le processus de composition, on s'en branlait beaucoup plus il y a quelques années, mais aujourd'hui on essaye de prendre soin de nos morceaux. Ce disque sortira en fin d'année 2010.
Pour les paroles, je ne peux que parler de chansons qui ne sont pas encore en écoute, mais globalement elles ont des volets personnels, sociaux et parfois cosmiques, les trois étant quasiment toujours en corrélation.



Pourquoi donner des nom français a des chansons écrites en anglais ?

 Ha... Aucune explication à ça... Depuis un des line-ups, il s'agit essentiellement de private jokes qui n'ont le moindre sens que pour deux ou trois personnes.


Que pensez vous des chroniques de vos album que l'on peut trouver sur les différents webzines ?

Les deux autres ne savent pas lire, donc ils s'en foutent, mais en ce qui me concerne je suis heureux que les gens apprécient globalement ce que l'on fait. On le fait avec beaucoup de sincérité, mais surtout on essaye de le faire bien.




Vous écoutez quoi comme musique ?

En ce moment ? J'écoute un album de Cursed... Quelle histoire le split de ce groupe n'empêche... Enfin bref, another drama in the scene. Sinon, j'écoute énormément de Metal, de Hardcore et de Noise. Il y a peu j'ai revu Zeni Geva en live, du coup je me refais une partie de leur discographie. Sinon, je suis bercé par Quicksand, Melvins, Godflesh, les Swans, Dead Kennedys et Fugazi, beaucoup la scène Noise Rock de Brooklyn des 90's et pas mal de Black Metal. Ha, si, dernièrement j'ai vu Saviours avec Weedeater et Black Cobra, j'ai trouvé ça mortel.





Comment préparez-vous vos concert ?

On boit également beaucoup de bières, mais généralement on surmultiplie les répètes entre un et deux mois avant le live, tout doit être nickel, les enchaînements de chanson, etc... J'aime vraiment que nos lives soient préparés longtemps à l'avance, je reste persuadé qu'un bon groupe est un groupe qui passionne le public en live, d'une manière ou d'une autre. On part quasiment toujours en concert avec notre lighteux qui élabore toujours un procédé autonome pour avoir des lights sympas lorsqu'on ne joue pas dans de grosses salles, on a la possibilité de le faire, alors on le fait.



Comment le public réagi pendant vos concert ?

Tête en avant, tête en arrière, tête en avant, tête en arrière, tête en avant, tête en arrière, tête en avant, tête en arrière, tête en avant, tête en arrière, tête en avant, tête en arrière, tête en avant, tête en arrière, tête en avant, tête en arrière, tête en avant, tête en arrière, tête en avant, tête en arrière, tête en avant, tête en arrière, tête en avant, tête en arrière, tête en avant, tête en arrière, tête en avant, tête en arrière, tête en avant, tête en arrière, tête en avant, tête en arrière, tête en avant, tête en arrière, tête en avant, fingerpointing, tête en arrière, tête en avant, tête en arrière, tête en avant, tête en arrière, tête en avant.


Un dernier mot... 
Oui : Sébastien.


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